Tout d'abord, un accueil déplorable frisant l'impolitesse.
Je me présente avec ma Shelby gt500 de 2006, muni du procès verbal de réception à titre isolé dûment validé par la DRIRE précisant la liste exhaustive des dérogations. L'intéressé n'en a cure et semble ignorer l'existence même d'un tel document...
Un second individu, bas de plafond, prendre mon auto en charge.
45 min après, il m'annonce que celle-ci ne passe pas à la pollution (CO régime accéléré trop élevé / voir le CT et contre-visite en PJ) mais pire encore, il met en défauts majeurs les spécificités d'éclairage des voitures américaines alors même que j'ai présenté le PV de réception à titre isolé prévoyant, entre autres, ces dérogations. Constatant la personnalité obtuse de mon interlocuteur, je parviens à garder mon calme, non sans peine.
Suite de l'histoire : fin mai, je me rends dans un autre établissement pour effectuer la contre-visite sans avoir rien fait de particulier si ce n'est d'avoir roulé environ 300 km entre-temps.
Résultats :
- Pour l'éclairage, le nouveau contrôleur me précise que le PV de RTI valide l'acceptation de cette particularité et n'a pas à figurer le rapport de CT dans la mesure où c'est la DRIRE qui l'a validée. En effet, on comprendrait mal que cette dernière qui est aussi en charge du contrôle des établissements de CT puisse se déjuger elle-même !! C'est grand-guignolesque...
- Pour la pollution, vous constaterez que les valeurs sont redevenues dans les normes (alors même que rien n'a été modifié sur le véhicule). Le technicien (le vrai) a simplement pris le temps de bien faire chauffer l'auto et de respecter une procédure précise de mesure des valeurs.
Je vous laisse l'initiative des conclusions de cette mésaventure...
Pour ma part, plus jamais je ne mettrai les pieds à cet endroit et conseillerai également à tous mes amis d'en faire autant.
L'apparente attractivité des tarifs proposés en ligne masquerait-elle une politique du recours à la contre-visite inappropriée et abusive ?
Pour finir, propriétaires de belles voitures, passez votre chemin...
H. Garcin